COMMUNIQUE DE LA FIDHOP
Depuis quelques semaines, les autorités tunisiennes procèdent à des rafles intempestives accompagnées d’actes de violence à l’encontre des immigrés noirs, venant globalement de l’Afrique subsaharienne. Ces actions musclées de la police tunisienne seraient une réponse à la montée de la criminalité dans le pays, qui se solderait parfois par des pertes en vies humaines.Il ressort du rapport de la Représentation de la Fondation Internationale des Droits de l’Homme et de la vie Pacifique (FIDHOP) de Tunisie que dirige M. Ange SERI SOKA, qu’au moins deux cent Ivoiriens ont été arrêtés à Tunis, et dans bien d’autres villes tunisiennes. Dans des circonstances caractérisées par l’inobservation des exigences conventionnelles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 : non-respect de la Dignité humaine et Traitements inhumains, cruels et dégradants !De plus, tous ces ressortissants ivoiriens raflés risquent d’être condamnés injustement ces jours-ci, puisqu’ils ne bénéficient d’aucune assistance d’avocats.D’où cet appel pressant de la FIDHOP.
1/ La FIDHOP exprime sa profonde indignation et condamne avec la dernière énergie cette barbarie indigne de ce 21ème Siècle !
2/ La FIDHOP demande aux Autorités tunisiennes, dont le pays est signataire de la Charte de l’ONU depuis le 13 Novembre 1956, de respecter les Droits de l’Homme tels que prescrits par les textes internationaux.
3/ La FIDHOP lance surtout un appel pressant au Gouvernement du Premier Ministre Patrick ACHI, notamment à la Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères de se saisir en urgence de ce dossier, afin de sauver les compatriotes ivoiriens qui sont en danger en TUNISIE !
Fait à Abidjan, le 15 Février 2023
Pour la FIDHOP :
Dr BOGA SAKO GERVAIS
Président-Fondateur de la FIDHOP
Enseignant-Chercheur à l’Université