Des auditeurs francophones des institutions manipulant des agents pathogènes à haut risque selon le cadre réglementaire et de certification régional, sont réunis dans le cadre d’un atelier de formation régional depuis ce lundi 22 mai et ce jusqu’au 26 mai 2023 à Abidjan.
Pendant cinq jours, sept sessions de formation théorique et pratique, vont permettre de familiariser les auditeurs de 12 pays francophones soit une trentaine de participants, avec le cadre réglementaire et de certification élaboré par le CDC Afrique pour les institutions.Cette formation est organisée par les Centres africains de contrôle des maladies (CDC Afrique) en collaboration avec l’Organisation Ouest Africaine de la Santé et la Société Africaine de Médecine de Laboratoire (ASLM).
Les principaux objectifs de ce programme de formation sont les suivants :Familiariser les auditeurs avec le cadre réglementaire et de certification élaboré par CDC Afrique pour les institutions manipulant des agents pathogènes à haut risque, améliorer la compréhension des auditeurs des pratiques de manipulation des agents pathogènes à haut risque, des mesures de biosécurité et de biosécurité, ainsi que des protocoles de gestion des risques équiper les auditeurs des compétences nécessaires pour mener des audits, notamment évaluer la conformité, identifier les lacunes et formuler des recommandations d’amélioration. Fournir aux auditeurs une expérience pratique grâce à des audits de simulation en temps réel pour renforcer leurs compétences décisionnelles et leur apprentissage et d’évaluer les connaissances et la compétence des auditeurs par le biais d’un examen de qualification à la fin de la formation.Dans son allocution d’ouverture, la directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, le professeur Mireille Dosso a souhaité que l’atelier permette d’avoir un document de cadre réglementaire qui pourra être appliqué.Elle a indiqué que l’IPCI a été choisi pour cette phase pratique au niveau de Cocody avec l’existence de niveau 3 de tuberculose pour évaluer les questionnaires.« L’IPCI a une expérience de plus de 10 ans d’un laboratoire de confinement de niveau 3 », a-t-elle ajouté.
Jaures A Noumedem, responsable technique de biosécurité et de biosûreté CDC Afrique, a rappelé que l’objectif de l’atelier, qui vise à former des auditeurs pour les institutions qui manipulent des agents pathogènes à haut risque afin que par la suite ceux-ci puissent être déployés sur le terrain pour procéder à la certification des laboratoires qui manipulent des pathogènes à haut risque. « C’est important que l’Afrique se dote de ses propres experts qui puissent mener ce travail d’évaluation de telle sorte que nous ne soyons pas seulement des spectateurs de notre destin mais nous soyons des acteurs avant que d’autre continent nous apporte leur soutien », a soutenu par ailleurs le Prof Augustin Mouinga ONDEME CIRMF- GABON, président du groupe de travail technique de biosécurité / bio sûreté pour l’Afrique Centrale.
A noter que la biosécurité est l’ensemble de mesure ou dispositions mis en place pour protéger une personne qui travaille à l’intérieur d’un laboratoire pour qu’elle ne s’infecte pas avec les agents pathogènes qu’elle manipule et que la biosûreté est quant à elle l’ensemble de mesure mis en place pour que les agents pathogènes manipulés dans les laboratoires ne se retrouvent pas à l’extérieur dans la communautéAvant cette formation les évaluateurs des pays anglophones s’étaient réunis du 8 au 12 Avril 2022 à Addis Abeba.
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