La directrice du Centre national d’Oncologie médicale et de Radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), Professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, a rappelé que depuis la mise en service du CNRAO en décembre 2018, par la volonté du Président de la République, Alassane Ouattara, le risque de décès par cancer du sein a baissé en Côte d’Ivoire de 25%.
Elle a fait cette déclaration au cours de la conférence de presse hebdomadaire du CICG « Tout savoir sur » (TSS) qui a traité la thématique « Octobre rose ». Selon la conférencière, l’Etat ivoirien a mené quelques actions qui permet qu’aucun traitement du cancer de sein ne soit retardé au CNRAO par faute de moyens financiers.
« Les patients peuvent régler leur facture après traitement, ou s’ils le souhaitent, payer à leur rythme par fractionnement », a-t-elle dit. Précisant qu’il n’y a aucune différence entre les patients qui ont un niveau socio-économique bas, un niveau socio-économique moyen et un niveau socio-économique élevé.
La directrice du CNRAO a fait savoir que l’État a signé une convention avec le Laboratoire pharmaceutique « Roche ». Ce qui permet la gratuité de 12 médicaments importants du cancer de sein pour les personnes qui se traitent dans les établissements de santé publics.
« Une perfusion de ces médicaments coûte entre 1,5 million et 4,2 millions de FCFA, à raison d’une perfusion tous les 21 jours pendant au minimum 1 an lorsque le cancer n’est pas généralisé et à vie lorsqu’il est généralisé », a-t-elle confié.
En termes d’infrastructures dans le cadre de la lutte contre le cancer de sein, elle a annoncé le projet de construction du Centre national de radiothérapie et d’oncologie médicale de Grand-Bassam, et le projet de la mise en place de 10 pôles d’excellences avec pour objectif de décentraliser la prise en charge du cancer.
YENIAN.NET