En 2023, le pays a enregistré environ 11 millions de cas de paludisme, dont 5 000 décès, selon le ministère de la Santé.
L’introduction du vaccin RTS,S dans la vaccination de routine contre le paludisme au Burkina Faso est une avancée significative dans la lutte contre cette maladie infectieuse. Ce vaccin, qui a montré sa sécurité et son efficacité lors de phases pilotes dans d’autres pays comme le Ghana, le Malawi et le Kenya, représente un outil précieux pour réduire le nombre de cas et de décès liés au paludisme.
La décision d’inclure le vaccin RTS,S dans le programme élargi de vaccination vise à protéger les enfants âgés de 5 mois contre cette maladie grave. Avec plus de 218 000 enfants concernés dans 27 districts sanitaires du pays, cette étape reflète l’engagement du Burkina Faso à lutter contre le paludisme, particulièrement dans les zones les plus touchées.La vaccination en 4 doses du RTS,S, administrées au 5e, 6e, 7e et 15e mois, offre une nouvelle stratégie prometteuse pour prévenir le paludisme grave, principalement chez les enfants de moins de cinq ans. Les premiers résultats ont montré que ce vaccin permettrait de réduire d’au moins un tiers les cas de paludisme sévère, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la santé des populations vulnérables.
La collaboration entre le gouvernement burkinabè, les partenaires de santé et les experts impliqués dans cette campagne vaccinale est cruciale pour garantir le succès de cette initiative. En renforçant les efforts de prévention, de diagnostic et de traitement du paludisme, le Burkina Faso montre sa détermination à améliorer la santé publique et à protéger ses citoyens contre cette maladie dévastatrice.
JAYSON
YENIAN.NET