Ce Vendredi 17 mars 2023, la CPI a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, l’accusant de crimes de guerre commis en Ukraine. Cette décision a été saluée par les autorités ukrainiennes qui y voient un pas important pour la justice internationale.Andriy Iermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne, a qualifié cette décision de « début » tandis que le procureur général Andriy Kostin a salué une décision « historique pour l’Ukraine et pour l’ensemble du système juridique international ».Cependant, la réaction de Moscou a été diamétralement opposée. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a rejeté la décision de la CPI, affirmant que cela n’avait « aucune signification » pour la Russie, rappelant que le pays n’est pas signataire du traité instituant la cour.En effet, la Russie n’est pas membre de la CPI et a déjà déclaré qu’elle ne reconnaissait pas sa juridiction. Toutefois, la décision de la CPI pourrait aggraver les tensions entre la Russie et l’Occident, qui ont déjà atteint un niveau record ces dernières années notamment, en raison de l’offensive russe en Ukraine.“Aujourd’hui, 17 mars 2023, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre deux personnes dans le cadre de la situation en Ukraine: M. Vladimir Vladimirovitch Poutine et Mme Maria Alekseyevna Lvova-Belova”, commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie, a déclaré la CPI dans un communiqué.Pour rappel, la CPI a également précisé que Poutine était << individuellement responsable de crimes de guerre, notamment de meurtres, de torture et d’attaques contre des civils en Ukraine >>.
JAYSON