La fuite des cerveaux et de la main-d’œuvre, est un phénomène de plus en plus récurrent en Afrique spécialement dans le secteur médical et le Zimbabwe n’en fait pas l’exception.
Le vice-président veut donc promulguer une loi pour criminaliser le recrutement de son personnel de santé.Constantino Chiwenga, vice-président du Zimbabwe et également ministre de la santé a déclaré que la fuite des professionnels de santé équivalait à la traite d’êtres humains, « si quelqu’un recrute délibérément et fait souffrir le pays, c’est un crime contre l’humanité, un crime odieux qui est aussi une grave violation des droits de l’homme ».
L’exode des médecins et des infirmiers vers d’autres pays en particulier vers le Royaume-Uni entrainent des morts dans le pays. Selon l’Association médicale du Zimbabwe, le pays ne compterait qu’environ 3 500 médecins pour 15 millions d’habitants soit 23 pour 100 000 habitants. Pour préserver le capital humain de son pays, Constantino Chiwenga à l’intention de promulguer une loi criminalisant le recrutement international des médecins et des infirmiers zimbabwéens.
Le Royaume-Uni est la destination la plus prisée par le personnel médical du Zimbabwe, car il offre un salaire bien plus élevé que ce que propose le pays. Depuis février 2021, selon les médias locaux, plus de 4000 médecins ont été recrutés au Royaume-Uni. De ce fait, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a placé, le Zimbabwe sur la liste rouge des États les plus confrontés à la réduction du personnel de santé.
Le Royaume-Uni a également placé 37 pays africains dont le Ghana, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Nigéria sur une liste rouge de recrutement d’agents de santé. Une annonce faite par le gouvernement britannique dans son code de pratique révisé pour le recrutement international du personnel de santé et des services sociaux, publié sur le site web des employeurs NHS.
JAYSON
Yenian.net