C’est dans la capitale de la Province de la Tshopo, la ville de Kisangani, que se trouve la zone de santé de Makiso, qui a notifié deux cas suspects de Monkey pox selon les résultats des équipes de surveillance épidémiologique.
Selon le médecin chef de division de la santé de la Tshopo, les deux personnes soupçonnées appartiennent à la même famille et sont actuellement prises en charge par l’hôpital général de référence de Kisangani. Le Dr. Francis BAELONGANDI (CD-Santé), qui a partagé cette information ce jeudi 28 septembre, précise que la province de la Tshopo est en proie à une épidémie de Monkey pox depuis plusieurs mois, touchant au moins 11 zones de santé. L’épicentre de l’épidémie se situe dans la zone de santé de Yahuma. Cette maladie est également répandue dans les zones de santé d’Opala, Basoko, Yalimbongo, ainsi que dans les zones de santé de Yakusu et de Bengamisa, où une riposte par la vaccination a été organisée en avril 2023 après la confirmation de plus de 546 cas.
Depuis le début de l’année, la province a enregistré plus de 1000 cas, et chaque jour, de nouveaux cas sont notifiés dans ces zones de santé en raison de leur proximité avec des forêts denses. Le manque de sensibilisation de la population sur la manière de traiter les cadavres d’animaux, ainsi que la résistance de la population à accepter le vaccin, contribuent également à la propagation de la maladie.
En rappel, la monkey pox est une maladie virale caractérisée par des symptômes d’éruptions cutanées débutant souvent sur la tête, le visage et les paumes des mains. La maladie peut être mortelle. La surveillance de la RDC, parrainée par l’OMS, a signalé un taux de létalité de 10 % chez les personnes non vaccinées.
JAYSON
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